Un conducteur de rickshaw
La ville de Dacca semble synonyme d’embouteillages….Il faut plus d’une grosse heure (aux bons moments…) pour parcourir en auto-rickshaws les quelques kilomètres qui séparent la ville neuve et ses immeubles et commerces modernes à la ville ancienne, où les échoppes se touchent… Et dans cette ville, aux rues étroites et à la densité considérable, ce sont des vélo-rickshaws qui prennent le relais pour vous amener tant bien que mal à votre destination. Parfois tout se coince.. les rickshaws s’entremêlent, les piétons se frayent tant bien que mal leur chemin et lorsque la pluie arrive… vous pouvez imaginer si vous êtes déjà allé dans cette partie du monde….
On oublie les embouteillages, les heures passées, le stress… mais on n’oublie pas le visage de ces conducteurs, sorte de travailleurs forcés jusqu’à l’épuisement, où auncun gramme de graisse ne vient se mêler aux muscles tant il est dur de pédaler toute la journée (avec un gros poids derrière…et je ne parle pas que de moi, mais des 2 ou 3 adultes qui s’assoient sur le banc) et tout cela pour obtenir à peine de quoi ne pas mourir de faim….
Alors de grâce, arrêtez de discutailler pour quelques centimes d’euros un trajet qui a pris trente minutes de pédalage intense….
Et rendons hommage à ces conducteurs dans toutes les villes de ce sous-continent indien….
Photographie prise dans les rues de Dacca en Mars 2015 par René Degiovani. Sous licence Creative Commons.
