L’ampleur des crémations hindoues à Pashupatinah n’est guère comparable à celle des ghats de Varanasi (Bénarès). Pourtant la disposition des lieux (la rivière Bagmati ne fait que quelques mètres de large) vous insère fortement dans l’émotion de ces crémations, en même temps qu’on peut mieux comprendre tout le processus. Et quand dans le silence du soir venant (sans touristes mais avec les bruits de la circulation proche) on se trouve face à ces flammes, comment ne pourrait-on pas être plongé dans une spiritualité au delà de la religion et envahi d’une émotion puissante.
Photographie prise en Octobre 2019 par René Degiovani. Sous licence Creative Commons)
